SitaBaomba - Chez les Zébus Francophones de Lova Nantenaiana
mer. 26 juin
|Cinéma Bonne-Garde
Projection filmique dans le cadre de la Fête Nationale Malgache
Heure et lieu
26 juin 2024, 20:00 – 27 juin 2024, 23:00
Cinéma Bonne-Garde, 20 Rue Frère Louis, 44200 Nantes, France
À propos de l'événement
Dans le cadre de la Fête de l'Indépendance de Madagascar, HETSIKA "accueil, arts et culture de Madagascar" vous invite à la projection en AVANT-PREMIERE de sa sortie nationale du film SITABAOMBA "Chez les zébus francophones" de Nantenaina Lova & Eva Lova-Bély, le MERCREDI 26 JUIN au Cinéma Bonne-Garde à 20h00 en présence des réalisateurs suivie d'un moment convivial au bar du cinéma (Gargotte malgache, librairie, ...) .
Durée: 103 mn - VOSTF - 2023
Réservation uniquement ICI ou https://www.ticketingcine.fr/?nc=1157&lang=fr&ids=3256&ps=erakys&cmp=other
Synopsis:
C'est l'histoire de Ly, un des derniers paysans orateurs de la capitale de Madagascar. Chez lui, à Site à bombes, promesses politiciennes et art oratoire paysan s’affrontent. Il lutte avec ses compagnons pour défendre les terres qu'ils cultivent face à l'appétit vorace des citadins. Pendant ce temps, les enfants de son hameau, aidés par sa fille aînée et par des artistes, montent un spectacle pour tenter de définir l'âme paysanne. Pour ne plus être manipulés, c'est eux qui manipulent de drôles de marionnettes avec l'espoir que ce spectacle et ce film deviennent "une arme de médiatisation massive"...
Intentions de réalisation :
Lova Nantenaina a cherché à faire un “film kabary”. Le kabary, c’est cet art du discours pratiqué par les paysans malgaches qui est parfois drôle, souvent baroque et toujours métaphorique. Pour mieux convaincre son auditoire, l'orateur peut se permettre quelques vagabondages à condition que tout prenne sens à la fin. Il a cherché aussi à allier gravité et légèreté. Là, aussi on retrouve cette posture dans la culture malgache car pour exprimer le désespoir face aux situations aberrantes qu’on rencontre au quotidien, les Malgaches ont coutume de dire «mampihomehy» qu’on peut traduire littéralement par «ça fait bien rire». Rire de l’injustice plutôt que pleurer et résister plutôt que s’apitoyer.